Description de la mission :
Depuis 2015, l’escalade de la violence au Burkina Faso a entraîné une dégradation sans précédent de la situation humanitaire du pays. En 2025, le HRP estime que plus de 5,9 millions de personnes auront besoin d’une aide humanitaire. Mais seulement 3,7 millions de personnes ciblées pour l’assistance humanitaire. Plus de 500 000 enfants de moins de 5 ans et 131 000 femmes enceintes ou allaitantes ont besoin de prise en charge nutritionnelle.
Le groupe de travail sur l’accès humanitaire (GTA) a identifié au moins 39 zones d’accès difficiles, abritant environ 1,1 million de personnes, dont Dori, Barsalogho, et Titao , qui sont dans nos zones d’interventions.
Les régions les plus touchées sont le Sahel, le Centre Nord, le Nord et la région de l’ Est.
Face à l’augmentation des besoins médico–nutritionnels des populations hôtes et déplacées, le consortium ALIMA/KEOOGO/SOS Médecins BF a renforcé sa réponse aux urgences dans les régions du Nord (Ouahigouya et Titao), du Centre-Nord (Barsalogho, Kaya, Boulsa et Pissila) et du Sahel (Dori) pour :
L’alliance opère dans les régions et districts sanitaires suivants :
ALIMA dispose de bases opérationnelles à Dori, Ouahigouya, Kaya, Titao, Boulsa et Barsalogho, et d’un bureau de coordination et projet à Ouagadougou.
Contexte sécuritaire :
Sur le plan socio-politique en 2024, 3 tentatives de déstabilisation du gouvernement , avec plusieurs arrestations dont des officiers militaires et des personnalités civiles.
Sur le plan sécuritaire, on note une intensification des opérations terrestres et aériennes des FDS/VDP, qui sont la cible d’attaques, d’embuscades et utilisation d’engins explosifs improvisés (EEI). Cette situation trouble la quiétude des populations sujettes souvent au déplacement.
En 2024 : 3 625 incidents sécuritaires enregistrés par INSO, dont 54 incidents ONG (Cambriolage/vol, Arrestation par les FDS, Attaque/agression, assassinat, Enlèvements, menaces, détention irrégulier, tracasserie, etc.). La communauté humanitaire du Burkina Faso a enregistré 5 morts de travailleurs humanitaires en 2024.
Les incidents dans nos régions et/ou zones d’interventions représentent 45%, dont 370 incidents dans la région Centre Nord, 215 dans la R. Nord, 381 dans la R. Sahel, et 281 à Ouaga.
De janvier à juin 2025 : La situation sécuritaire globale au Burkina Faso a été marquée par la persistance des attaques dans les régions du Sahel, du Nord, du Centre-Nord, de l’Est, du Centre-Est et de la Boucle du Mouhoun. Ces attaques ont visé les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les populations locales.
La poursuite des violences pendant le 1er semestre de 2025 a généré des besoins humanitaires considérables dans tous les secteurs parmi lesquels la sécurité alimentaire et la santé. Selon le rapport de l’UNICEF du mois de juin 2025 (ONU Info – l’actualité mondiale – Un regard humain) sur le plan nutritionnel, plus de 10.000 enfants ont été admis dans tout le pays pour le traitement de la malnutrition aiguë sévère en avril, dont plus de la moitié proviennent des régions touchées par les violences (Boucle du Mouhoun, Nord, Est, Sahel, Centre-Nord).
De janvier à avril 2025 , plus de 36.000 ont été admis pour un traitement dont plus de 20.000 dans les zones d’insécurité.
À la fin du mois de mai 2025, 179.000 personnes (28 % des 1,3 million de personnes dans le besoin), dont plus de 25.000 enfants ont été traités pour malnutrition aiguë. Dans ce lot, plus de 8.000 enfants souffraient de malnutrition aiguë sévère.
Plus largement, la détérioration de la situation sécuritaire affecte les opérations humanitaires, entravant l’accès, augmentant les risques opérationnels et les besoins d’assistance des populations affectées.
Durant le début de cette année, nous avons enregistré des attaques de lieux de cultes (mosquées et églises), mais aussi des camps de déplacés internes (Séguénéga, Pissila, Djibo, Wendou, …).
A Ouagadougou, en lien avec le contexte, les contrôles de sécurité ont été renforcés, et les exemptions levées.
Malgré cet état de fait, il est à noter une restriction de l’accès humanitaire, impactant les activités d’aide humanitaire aux populations vulnérables, même si les humanitaires ne sont pas ciblées.
Priorités:
Le coordinateur ou la coordinatrice médical·e doit définir les objectifs et orientations techniques de la mission, proposer des stratégies en cohérence avec les besoins médicaux et humanitaires des zones d’interventions et supporter techniquement l’ensemble des équipes médicales de la mission.
Éléments de profil requis spécifique au projet:
Le.la Coordinateur Médical ( COMED) doit:
Lien de candidature: https://hr.alima.ngo/jobs/detail/11317?utm_campaign=Campagne+d%27offres+&utm_medium=Website&utm_source=relief+web
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