Contexte et justification
La dégradation des terres et des écosystèmes naturels constitue une menace sérieuse au développement humain au Bénin. Elle se traduit par une augmentation des superficies cultivées de 47,2%, une régression de la savane arbustive de 14,8% et une baisse des espaces forestiers de plus de 21,3%. La baisse de la productivité est également un déterminant de la GDT au Bénin. En effet, elle est de 19,1% pour les terres cultivées, de 18,7% pour les savanes arbustives et de 20,2% pour les forêts ( Note Politique NDT, 2017 ). La dégradation des terres constitue un facteur d’aggravation de la pauvreté des populations et de dégradation de leur principal moyen d’existence que représente l’agriculture. Le coût annuel total de la dégradation des terres pour l’économie béninoise est estimé à 490 millions de dollars américains en 2007, correspondant à 8% du PIB (UNCCD 2018). En outre, plusieurs études ont montré depuis les années 1990, que les écosystèmes forestiers du pays sont menacés principalement par l’agriculture itinérante sur brûlis, l’exploitation du bois-énergie, et, dans une moindre mesure, les feux de brousse (à but de défrichement agricole ou de chasse) et le pâturage intensif. En 10 ans, les superficies des forêts et des savanes au Bénin ont régressé respectivement de 21% et de 15%, correspondant à une perte totale d’environ 1,5 million ha des superficies de ces deux formations végétales, notamment au profit des terres agricoles et des habitations (CENATEL 2017).
La dégradation des terres au Benin se traduit surtout par une régression rapide et à grande échelle du couvert végétal résultant de la conversion des forêts et des savanes au profit des champs agricoles ou des habitations. Il est démontré que la grande menace sur les forêts et les aires protégées provient des populations riveraines et notamment des exploitations agricoles familiales installées autour de ces forêts et aires protégées. Aussi l’absence d’utilisation de techniques de restauration des terres dégradées transformées en habitations/agglomération ou bien abandonnées sous formes de “jachères” non traitées contribuent davantage à ce phénomène.
Soucieux d’accélérer et de renforcer l’impact des interventions passées sur la réduction de la déforestation et de la dégradation des terres et de la biodiversité, le Gouvernement du Benin a sollicité l’assistance du PNUD pour l’élaboration et le financement d’un projet intégré de restauration des forêts dégradées dont les interventions permettront d’inverser les tendances actuelles en matière de la dégradation des terres et des écosystèmes naturels du Nord Bénin ; aux fins de mettre une dynamique locale de renforcement de la résilience des systèmes naturels, de restauration des terres visant l’amélioration des conditions de vie des populations riveraines de ces Aires Protégées.
La Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasse a enclenché le processus d’élaboration d’un projet pour capitaliser et mettre à l’échelle, les acquis de plusieurs projets dont notamment les expériences du PNUD en matière de gestion et de restauration des forêts sacrées, les acquis de la phase initiale du projet « ceinture verte dans le Nord du Benin », les expériences nationales en matière de restauration des terres et de promotion de chaines de valeurs agricoles. Le projet adoptera une approche intégrée comprenant les outils de gestion durable forêts, les techniques de GDT et les actions de reboisement à grande échelle visant à mettre en place une ceinture verte pour contrer l’avancée du désert dans le Nord du Benin.
Avec l’appui technique du PNUD, deux consultants ont été sollicité pour élaborer le PIF du projet intitulé « Approche intégrée pour la restauration et la gestion des forêts et écosystèmes naturels du Nord Benin ». Ledit PIF a été approuvé le 09 novembre 2020 sous le titre « Restauration et renforcement de la valeur des terres dégradées et des écosystèmes forestiers pour une résilience climatique accrue au Benin (PIRVaTEFoD-Bénin) ». Après cette approbation, le document final du projet doit être déposé à bonne date pour ne pas perdre le financement alloué audit projet à son adoption.
Les présents termes de références concernent le consultant National Spécialiste en développement des moyens de subsistance et de solutions basées sur la nature.
Duties And Responsibilities
Sous la supervision du chef d’équipe et en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, le spécialiste facilitera la fourniture d’intrants spécifiques liés au développement socio-économique local, à la gestion durable des terres et des forêts, à la restauration des écosystèmes, au développement de chaines de valeurs agricoles, au développement des coopératives, à l’entrepreneurship, à des solutions basées sur la nature et aux activités alternatives génératrices de revenus. Tout ceci devra être inscrit dans un plan d’action de développement des moyens de subsistance et de solutions basées sur la nature.
Les Principales Tâches Et Activités Attendues De L’expert En Développement Des Moyens De Subsistance Et De Solutions Basées Sur La Nature Se Présentent Comme Suit
Préparer les intrants et appuyer les analyses/études requises, comme convenu avec le chef d’équipe, notamment :
Competencies
Vu que les documents à soumettre au FEM devront être en Anglais, les consultants devront :
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