CONTEXTE
La Guinée Bissau couvre une superficie de 36 125 km2 y compris l’archipel des îles de Bijagós. Elle a des frontières communes avec le Sénégal au Nord, la République de Guinée au Sud et à l’Est et s’ouvre à l’Ouest sur l’océan Atlantique. Sa population est estimée à 1,72 million d’habitants en 2015 avec un taux de croissance de 2,45% par an.
L’économie du pays est caractérisée par une forte présence du secteur primaire dominé par l’agriculture vivrière, qui occupe 90% de la population active et contribue à hauteur de 45% au PIB.
Le transport routier assure 80 à 95% du trafic voyageurs et marchandises et représente le seul moyen d’accès à la plupart des communautés rurales en Guinée Bissau. Pour faciliter ce trafic, le Gouvernement s’est engagé à procéder à la réhabilitation et l’extension du réseau routier.
La politique de la Guinée-Bissau en matière d’infrastructures de transports est essentiellement axée sur l’aménagement des corridors, la réhabilitation et la maintenance des infrastructures existantes.
Dans le cadre de l’amorce de son redressement économique, la Guinée-Bissau a adopté en 2002, en accord avec ses partenaires au développement, une stratégie sectorielle des transports qui s’insère dans la stratégie globale du programme d’ajustement et de redressement structurels dont elle constitue un des volets sectoriels majeurs.
L’objectif essentiel de cette stratégie est de concourir à la réalisation des objectifs macro-économiques tels que l’accélération de la croissance, l’amélioration de la compétitivité extérieure, la restauration des équilibres financiers internes et externes, la réduction substantielle du rôle de l’Etat et l’accroissement du secteur privé dans le système productif. Le secteur des transports devra également participer aux objectifs sociaux tels que la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois, la mobilité et la sécurité des personnes.
Dans ce cadre, le Gouvernement de la République de la Guinée-Bissau a sollicité fin 2016 un financement de la Banque Mondiale pour mettre en œuvre un projet de transport rural. L’objectif de développement du projet sera d’améliorer, dans les zones sélectionnées, l’accès physique de la population rurale aux marchés et aux services essentiels. Le projet comportera deux composantes techniques : une dédiée aux travaux portant sur la réhabilitation de routes en terre du réseau principal, ainsi que la réhabilitation de pistes rurales et petits quais fluviaux qui leur sont raccordés ; et une autre portant sur l’assistance technique et le renforcement des capacités des acteurs du secteur des transports, y compris les infrastructures et la sécurité routière. L’exécution du projet mobilisera principalement les services en charge des travaux publics ainsi que ceux en charge des transports et de la sécurité routière.
En février 2017, le Gouvernement a demandé à bénéficier d’une avance de préparation de projet (Project Preparation Advance – PPA) de 1 million de US$.
Pour la mise en œuvre du projet de transport rural, le gouvernement entend utiliser une partie du financement de la Banque mondiale pour le fonctionnement d’une Unité de Gestion de Projet de Transport Rural (UGP-TR) placée au sein de la Direction Générale des Infrastructures de Transports (DGIT) au Ministère des Travaux Publics, de l’Habitat et de l’Urbanisme (MOPHU).
L’UGP-TR s’est doté d’une partie de son personnel au cours de la préparation du projet financée par le PPA : un coordinateur, un spécialiste en passation de marché, un responsable administratif et financier, et un spécialiste en sauvegarde environnementale et sociale.
Dans le cadre du renforcement de son personnel, l’UGP-TR envisage le recrutement d’un Auditeur Interne dont les présents termes de référence sont ainsi élaborés.
MANDAT DE L’AUDITEUR INTERNE
L’Auditeur Interne de l’UGP-TR aura la responsabilité de (i) s’assurer que les fonctions administratives, financières et techniques du Projet respectent le Manuel d’Exécution du Projet (MEP) aussi bien au niveau de l’UGP-TR que des entités bénéficiaires et/ou partenaires; (ii) détecter d’éventuels risques dans l’organisation du Projet et anticiper toutes mesures lui permettant d’atteindre ses objectifs avec un maximum d’efficacité et d’efficience; (iii) effectuer le suivi du processus de paiement en tant que membre de la Commission d’indemnisations des Personnes Affectées par le Projet (PAP) et (iv) apporter des propositions d’améliorations continues à l’équipe de l’UGP-TR pour assurer une bonne gouvernance du PTR.
TACHES DETAILLEES
Sous la supervision du Coordinateur de l’UGP-TR, l’Auditeur Interne de l’UGP-TR sera chargé de :
DUREE DE LA MISSION
La durée totale de la mission de l’Auditeur Interne est de 1 an à temps partiel. La mission sera renouvelable (sur une base annuelle) pendant la durée du projet selon les performances.
Durant les 12 mois il sera en poste une fois dans trois mois avec 1 h/m.
QUALIFICATIONS PROFESSIONNELLES ET ACADEMIQUES REQUISES
Tagged as: Auditor, Guinea Bissau, World Bank
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